Fernand Naudin
-Patricia, mon petit... je voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier; l'homme de la pampa parfois rude reste toujours courtois, mais la vérité m'oblige à te le dire: ton Antoine commence à me les briser menu !!
Raoul Volfoni
- Non mais t'as déjà vu ça ? en pleine paix, y chante et pis crac, un bourre-pif, mais il est complètement fou ce mec ! Mais moi les dingues j'les soigne, j'm'en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j'vais lui montrer qui c'est Raoul. Au 4 coins d'Paris qu'on va l'retrouver éparpillé par petits bouts façon puzzle... Moi quand on m'en fait trop j'correctionne plus, j'dynamite... j'disperse... et j'ventile...
Raoul Volfoni
-Mais y connaît pas Raoul ce mec ? Y va avoir un réveil pénible, j'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter que le sang coule, mais maintenant c'est fini, j'vais le travailler en férocité, l'faire marcher à coup de lattes, à ma pogne j'veux le voir ! Et vous verrez qu'il demandera pardon et au garde à vous.
Raoul Volfoni
-Alors, y dort le gros con ? Ben y dormira encore mieux quand il aura pris ça dans la gueule ! Il entendra chanter les anges, le gugusse de Montauban ; j'vais l'renvoyer tout droit à la maison mère, au terminus des prétentieux !
Paul Volfoni
- Vous avez beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a aut'chose. Ça serait pas dès fois de la betterave, hein ?
Fernand Naudin
- Si, y'en a aussi.
Raoul Volfoni
- Mais dis-donc, on est tout de même pas venu pour beurrer les sandwichs !
Paul Volfoni
- Pourquoi pas ! au contraire, les tâches ménagères ne sont pas sans noblesses ; surtout lorsqu'elles constituent le pas vers des négociations fructueuses. hein ? ... merci.
Fernand Naudin
- Maître Folace, vous devriez planquer les motifs de fâcher !
Maître Folace
- Touche pas au grisby, salope!
Paul Volfoni
- Écoute, on t'connaît pas, mais laisse nous t'dire que tu t'prépares des nuits blanches... des migraines... des "nervous breakdown", comme on dit de nos jours.